Dimitri Kardam [Fiche validée]

Dimitri Kardam

Identité

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Description physique
Le visage marqué et la barbe saillante, son apparence est soulignée par le poids des années. Dimitri dispose de deux pupilles noisette et d’une chevelure foncée. Orné d’une crinière digne du plus grand des sauvages, la chevelure du mécanicien est loin d’être entretenue avec soin. Concernant sa carrure, on peut dire qu'il est taillé dans un rocher. Ses muscles, ni trop saillants, ni trop fins, ont juste la taille qu'il faut pour ne pas se faire passer ni pour un gringalet, ni pour un culturiste amoureux de son corps. Il a les épaules larges et un cou assez haut, pour mesurer au bas mot, d'un mètre quatre-vingt douze. Belle bête, n'est-ce pas ?

Description psychologique
Impassible, voilà ce que dirait un jeune freluquet observant pour la première fois Dimitri. Au premier regard, au premier instant celui-ci ne passera pas pour le type le plus commode qui soit, et pourtant. Derrière cet air dur, le mécanicien est l’archétype du mec jovial, celui qui fait des blagues nazes, qui boit comme un trou et est toujours prêt à filer un coup de main, aux fesses chez certains.

Dimitri sait être très poli et courtois, mais il ne se laisse pas marcher sur les pieds pour autant. Au contraire, il a un très fort caractère qui lui permet souvent d’imposer ses idées. Il est une personne déterminée, prêt à foutre son poing à quiconque se mettra à traverser son chemin. Quand il a une idée en tête, il est près à tout pour l'obtenir et il n'aura plus que cela en tête. Mais tout ce complique quand les sentiments s'en mêlent, Dimitri a toujours été indécis avec ses émotions et il préfère garder pour lui ce combat dans sa poitrine.

Défauts : Têtu ; Inconscient ; Lunatique ; Agressif ;

Qualités : Généreux ; Sincère ; Rigoureux ; Combatif ;

Histoire
D'une mère française et d'un père bulgare, Dimitri passa une grande partie de son enfance et adolescence avec ses cinq frères et deux sœurs dans un petit village bulgare, Etara.

Dimitri n’était pas destiné à vivre. Dès le jour où le médecin annonça à ses parents qu’il ne donnait que peu de chance de survie à leur second garçon. Finalement, il naquit bien vivant. Son cœur était une montre défaillante : il marchait mal, et pouvait s’arrêter totalement de marcher à tout moment. Il avait aussi des problèmes de respiration. Son corps était à jeter à la poubelle. Et pourtant, la minuscule flamme qu’on essayait d’éteindre en vain en soufflant, se redressait à chaque fois, car il voulait à tout prix survivre. Il ne pouvait courir trop longtemps, ou faire n’importe quelle activité qui nécessitait le moindre effort pour son corps fragile. Depuis toute petit, Dimitri rêvait de ressembler à sa grand-frère. Il était musclé, élancé, masculin… Il était tout ce qu’il y avait de meilleur. Ils s’amusaient si bien ensemble et Dimitri se promit d'être aussi vaillant que son frère ainé. C'est ainsi que malgré sa santé, il s'entrainait chaque jours avec son frère, à courir, se battre, faire du cheval, travailler dans la ferme pour aider leur parents et sa détermination a fait de lui, ce qu'il est aujourd'hui : un homme fort.

Au décès de sa mère, il décida de partir visiter son deuxième pays d'origine. C'est à l'âge de vingt-huit ans et d'une carte de séjour, qu'il découvrit la beauté de cette grande capitale française, Paris. Dimitri trouva même un emploi de mécanicien et un petit appartement en colocation avec des Polonais. Il se plaisait à vivre dans cette grande ville, il parlait un peu le français mais s'améliorait chaque jour, tout semblait se dérouler au mieux, jusqu'à recevoir une lettre d'exclusion, Dimitri devait retourné dans son pays natal.

Mais par le biais d'un bienfaiteur inconnu, il reçut sa double nationalité et un endroit ou se loger : 69 rue du gaie.

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