Petite vie de Roman / RP Roman-Reiji yaoi [Terminé]

Je me souviendrais toujours de mon arrivée dans cette petite ville et plus précisément de mon petit studio. Je suis venu ici pour commencer une nouvelle vie, j'ai choisi cet endroit car c'est calme, joli, près d'une université et surtout avec des boîtes et bars gays ( laissons tomber les derniers détails...). Mon studio me paraissait fort petit, mais finalement, il me convenait parfaitement. Je m'y suis rapidement installé et habitué. Je n'avais pas encore vu mes voisins, vu que je suis arrivé... hier. Oui c'est pour ça que je me souviens encore de mon arrivée (hé hé). J'aime ce petit chez moi, mon salon composé uniquement d'un fauteuil et d'une télé et juste à côté le coin cuisine, ma salle de bain exiguë et ma chambre avec l'élément le plus important : mon lit.

Ma première journée à l'unif' c'est bien passée. J'ai dépensé une fortune en livre et en syllabus mais bon... J'ai ensuite fais un petit tour dans le quartier, croisant de ça de là des hommes alléchants. En rentrant, j'avais bien envie de me mater un petit film porno (héhé). Je mis en route le DVD, je m'installais confortablement dans mon bon vieux fauteuil (qui est en fait un neuf mais c'est pas grave) et de la télécommande, allumais la télé. ... Et allumais la télé... La télé qui ne s'allume pas. Je grognais en me relevant et secouais la télé comme un demeuré, j'espère que les voisins d'en face ne me voient pas. Ah bravo, je viens d'emménager et déjà une panne. J'ouvris le tiroir et farfouillais à la recherche de l'annuaire que j'ai récemment reçu. Je feuilletais les pages en tapant du pied, légèrement en colère, il fallait trouver quelqu'un qui habite tout près et qui peut régler mon problème MAINTENANT ! Après un quart d'heure de recherches, je fis une drôle de tête quand je vu qu'un électricien habitait dans l'immeuble...
Je pris le téléphone et composais le numéro, tremblant de frustration. On décroche et je le saluais presque en criant :
"Bonjour... enfin bonsoir, j'ai un problème de télé, elle ne s'allume plus, ça m'énerve, vous en pensez quoi, vous pouvez venir ?!"

Reiji s’emmerdait. Véritablement. La journée traînait en longueur depuis ce matin. Pourtant, tout avait l’air de bien commencer, le soleil bleu, la température agréable….il était allé voir son patron le matin de bonne heure, en super forme, avec son large sourire jusqu’aux oreilles. Car oui, Reiji était électricien à son propre compte mais comme ça ne suffisait pas et que les appels ne se multipliaient par centaines, il bossait aussi pour le compte d’une boite plus importante, qui lui reversait un salaire fixe tous les mois.
Son patron était de mauvais poil, alors de un, il n’avait pas souri, de deux, il lui avait filé des missions si simplettes que le jeune homme en aurait pleuré.
Il était ensuite retourné dans son nouveau studio tout beau tout neuf, vers 16h, pour poireauter, désoeuvré. Il avait essayé de jouer à la console, en mettant la musique à fond, mais ca ne l’avait pas amusé.
Alors qu’il décidait d’aller faire un petit tour au bar pour trouver compagnie agréable, son téléphone fixe sonna. Il haussa un sourcil étonné. Il ne venait d’emménager que depuis très peu de temps. Qui pouvait bien lui téléphoner ? Surtout à cette heure
Il décrocha.

- Allo ?
- "Bonjour... enfin bonsoir, j'ai un problème de télé, elle ne s'allume plus, ça m'énerve, vous en pensez quoi, vous pouvez venir ?!"

Reiji se mit à sourire. Quoi de plus énervant qu’une télé en panne, en effet, surtout lorsqu’une série préférée passait !

- Ce que j’en pense…C’est que Reiji Nakamura va vous tirer de ce fort mauvais pas, monsieur… ?

Il attendit que son futur client lui donne son nom, puis son adresse. Quelle ne fut sa surprise quand il apprit qu’il habitait dans le même immeuble ! Il ne cacha pas son rire amusé. Un client à domicile, voilà qui était classe.

- Dans ce cas j’arrive tout de suite.

Puis il raccrocha avant de se rendre à l’étage au dessus pour travailler, attrapant sa mallette au passage. Par chance, il n’avait pas retiré son bleu de travail, en quelques minutes il fut devant la porte d’entrée et sonna.

Je trépignais d'impatience, j'étais encore sur les nerfs, même si par chance, l'électricien pouvait venir maintenant. Je me réinstallais dans le fauteuil et fermais les yeux, un peu de repos fait du bien. Une seconde plus tard la sonnette de la porte d'entrée retentit dans le studio. Je ne sais pas si je me suis réjouis ou si j'ai grogné comme un fauve enragé. J'ouvris la porte, me recoiffant de ma main au passage.

"Bonsoir, vous avez fait vite..."

J'ai du faire une drôle de tête en le regardant. Il n'a vraiment pas le profil de l'électricien. Tout sourire, tout mignon, tout... sexy ! Youpi joli garçon livré à domicile ! Calme-toi Roman, calme-toi. Je lui montrais la télé, même si le studio était riquiqui et qu'elle flashait dans le micro-salon. J'ai faillais faire un arrêt cardiaque quand je vis le boitier de mon DVD érotique près de la télé. Hmm au moins il comprend pourquoi j'étais pressé. Et il va aussi être terrifié quand il va voir que c'est un film porno gay. A mon grand soulagement, il n'y pris pas attention et s'occupa de la télé. Après quelques chipotages auquel je n'y compris absolument rien, la télé se ralluma avec... Avec les deux mecs du film en pleine action à l'écran ! Je me précipitais d'éteindre l'appareil et dis :

"Merci, elle fonctionne à nouveau"

On a déjà fait plus pathétique et gênant ?!

Reiji avait accroché son sourire automatique quand la porte d’entrée de l’appartement s’était ouverte. Il découvrit un beau jeune homme, tout juste sorti de l’adolescence, aux cheveux d’une couleur argenté tout à fait charmante. Whaoou, décidément il avait bien fait de s’installer dans cet immeuble, si tous ses voisins étaient comme ça, ce serait vraiment le paradis !
"Bonsoir, vous avez fait vite..."
- Bonsoir ! répondit-il très joyeusement, en effet je suis plus rapide qu’un courant électrique, plaisanta-t-il vaseusement avant d’entrer à l’intérieur.

L’autre fit une tête bizarre, en le regardant, et Reiji se demanda s’il avait oublié quelque chose d’important, comme son pantalon par exemple, mais après vérification, il l’avait bien sur lui, alors aucune raison de s’inquiéter !
En entrant dans le salon, il remarqua le fauteuil neuf, et toutes les petites marques qui montraient que son client venait de s’installer depuis très peu de temps.
Ses yeux tombèrent sur un boitier de DVD, assez explicite, et son sourire s’agrandit d’un iota.

- Je vois le problème, dit-il goguenard.

Sur ce, il se mit au travail avec rapidité et efficacité, à son habitude. La télé n’avait pas trop souffert, la réparation fut aisée, une petite diode à remplacer, et le tour était joué. Il y eut un petit bruit, et la télé se remit à fonctionner, en pleine scène très chaude entre deux étalons. L’homme aux yeux gris s’empressa d’éteindre.
Reiji se redressa.

- Mais de rien, il était temps que ca remarche de nouveau, non ?

Il était amusé de voir que le jeune homme était gêné. Comme c’était adorable ! Lui n’éprouvait plus ce genre de gêne depuis longtemps. Il attrapa la pochette du dvd.
- Je ne l’ai jamais celui-ci , ajouta-t-il, ca serait sympa de me le prêter quand vous aurez…fini..

Tout ca avec un clin d’œil tout à fait taquin. Pour pas que le jeune homme s’enfonce dans sa gêne, et pour alléger l’atmosphère.

- Ca fait plaisir de rencontrer un voisin, qui a les mêmes goûts, commenta-t-il en rangeant ses outils vitesse grand v. Je vous offre la réparation, c’était du gateau !

Toujours avec ce sourire et cette bonne humeur désarmante.

- Mais de rien, il était temps que ca remarche de nouveau, non ?

Il rit et moi je manquais de m'évanouir. Je me repris que je vus qu'il n'avait pas l'air moqueur ou indigné. En fait, je crois même qu'on a les mêmes goût.

Je ne l’ai jamais celui-ci , ajouta-t-il, ca serait sympa de me le prêter quand vous aurez…fini..

Wah ! J'avais raison, je suis le plus fort... heu comment ça finit, il croit peut-être que je suis du genre à passer des soirées à me faire du bien tout seul ? C'est parce que je viens d'arriver dans les environs, c'est juste pour ça. Il continuait de me regarder et je prenais ça comme pour un défi.

Ca fait plaisir de rencontrer un voisin, qui a les mêmes goûts
C'est sûr...

Je souris ne sachant pas quoi dire de plus. Il rangeait rapidement ses outils en me disant qu'il m'offre la réparation. C'est sympa de sa part. Je me dirigeais vers la cuisine et revins avec des boissons. Je lui tendis une bière, il l'accepta avec joie. Il était toujours tout sourire, j'étais en confiance, et peut-être envoûté aussi ? Je n'hésitais pas à lui proposer :

"Hé bien pour vous remercier je vous invite à le regarder avec moi, là tout de suite, si vous avez le temps bien sûr."

Dis-je en tenant le boitier du DVD, le faisant bouger devant son nez. Je souriais avec charme, oubliant totalement ma gêne et ma timidité.

Reiji fut content de voir que sa bonne humeur faisait son effet, et que son voisin et client semblait beaucoup plus détendu avec lui. Il lui proposa une bière que le jeune homme accepta avec plaisir. A vrai dire, Rei n’aimait pas le goût de la bière, il trouvait ça trop amer. Mais il adorait l’effet de l’alcool, se sentiment de flotter, et de perdre contrôle petit à petit…
Il ouvrit la canette et en but immédiatement une gorgée. Après l’effort, le réconfort…
En plus la boisson était fraîche, il était en compagnie d’un beau mec, qui en plus lui proposait de regarder un film X en sa compagnie, mais que demander de plus à la vie ?!

Reiji laissa échapper un petit rire, quand il lui secoua le boîtier sous le nez.

- Pourquoi pas, fit-il son regard pétillant de malice, mais après il ne va pas falloir m’en vouloir si je ne suis pas sage…

Comme Rei adoptait toujours un ton amusé, il était difficile de savoir s’il plaisantait, ou s’il disait la vérité. Il avait toujours été très volage, et il l’assumait parfaitement. Et après son ennui mortel de la journée, il était d’humeur mutine. Si Roman était joueur, cela lui convenait tout à fait. Il s’assit sur l’accoudoir du fauteuil, la cannette à la main.

- Je peux te tutoyer en fait ? C’est plus sympa…

Tout ca avec une mine adorable.

Reiji acceptais ma proposition avec le sourire, en riant même. Taquin il me fit savoir qu'il n'allait peut-être pas rester sage. Je lui adressais un clin d'oeil, j'aime ce qu'il vient dire, j'aime beaucoup même. Il s'assit sur l'accoudoir du fauteuil et me demanda :

- Je peux te tutoyer en fait ? C’est plus sympa…

Je souris avec malice.

- Bien sûr.

Sur ce, je m'assis également et lança le film. Je regardais ses réactions, il est si adorable. Je tapotais mes jambes, lui demandant discrètement de venir sur mes genoux. Il me fais penser à un petit chaton cherchant un foyer et des caresses. Le film commençait avec les deux hommes rentrant dans l'appartement de l'un, s'embrassant à perdre haleine. Je sentais déjà mon corps se réchauffer à cette jolie vue. Je terminais ma bière, en repris une autre. La soirée promettais d'être bien agréable. Je le serrais contre moi et l'embrassais doucement dans le cou. Je viens de rencontrer ce mec il n'y a même pas 20 minutes, mais j'en étais déjà fou.

Reiji nota le clin d’œil. Apparemment ,miracle, ils étaient sur la même longueur d’ondes ! La soirée s’annonçait prometteuse. Pour une première semaine dans cet immeuble, le jeune homme eut la satisfaction de voir qu’on l’accueillait très bien …
Il continuait de boire à sa canette, sans montrer un dégoût quelconque.
Quand Roman l’invita à s’asseoir sur ses genoux, il obtempéra aussitôt. Il aimait les hommes qui savaient ce qu’ils voulaient.
Le film lui aussi s’annonçait prometteur. Les deux mâles qui y évoluaient et leur pantomimes avaient quelque chose de fascinant. Reiji en avait la chair de poule. Il sourit quand il sentir les bras de son voisin se refermer sur lui, et quand ses lèvres, effleurèrent la peau de son cou. Cherchait-il à l’exciter ? Si c’était le cas, ça fonctionnait plutôt bien…
Sur l’écran, les deux hommes étaient passés à des préliminaires, qui inspiraient pas mal le blond. Et qui réveillaient quelque chose entre ses jambes….
Il se retourna légèrement pour voir Roman.

- Et si on leur faisait de la concurrence ? fit-il d’un air particulièrement frippon.

Et il se pencha pour lui lécher les lèvres avant de l’embrasser. Il appréciait son odeur. Et il avait bien envie de le connaitre un peu plus..

Il semblait ravi de mes gestes, je suis sûr que s'il pouvait ronronner, il le ferait. L'ambiance du film devenait torride, les deux mecs commençaient à se déshabiller, le plus mignon, selon moi, s'apprêtait à faire une ~~pipe~~ fellation au plus viril. Je me sentais chaud tout d'un coup, enfin, un peu plus qu'avant. Le petit blond sur mes genoux se retourna et me regardait.

- Et si on leur faisait de la concurrence ?

Je souris, content d'avoir trouvé un partenaire de jeu me correspondant parfaitement. Il me lécha les lèvres, je les entrouvris pour pouvoir mettre nos langues en contact. On s'embrassait avec une certaine fièvre que je ne connaissais pas encore. Je ne sais pas si c'est le désir qui me faisait perdre la tête, mais j'avais l'impression que son odeur était proche du parfum de la citronnelle. Il se fit très entreprenant, je répondais à ses avances avec tact et plaisir. Mes mains, curieuses et peut-être vicieuses également, se faufilèrent sous son t-shirt. Sa peau est douce, je caressais son torse, frôlais ses tétons, qui pointaient déjà, et reparti vers le nombril. Je pouvais sentir à ses courbes qu'il avait un corps à tomber, pour un seme cela dit. Ca me convient parfaitement, je me vois bien glisser entre ses cuisses. J'imaginais son corps sans ses vêtements, devenu inutiles à présent, mes sens sont en éveil, et j'étais à l'étroit dans mon boxer. Reiji étant sur mes genoux, je crois bien qu'il devant s'en rendre compte. Mais je ne crois pas que je passe pour un obsédé, on se désire et cela reste sain, il n'y aucun mal dans ce qu'on fait et il n'y a pas d'arrières pensées, on veut juste prendre du plaisir ensemble. Je lui mordillais le lobe de l'oreille tout en continuant mes caresses.

Le jeune homme répondit à son baiser. Reiji, tout content de le voir aussi consentant que lui même, le laissa partir à la découverte de son corps. Les caresses sur son torse lui provoquait des sensations agréables. Il sentit ses tétons se raidir lorsque Roman les effleura, et Reiji ne put s’empêcher de mordiller le cou de celui-ci, joueur.
Maintenant qu’il était dos à la télé, suivre le film était un peu difficile, mais il avait tout aussi beau spectacle sous les yeux. Son vis à vis lui donnait envie d’aller plus loin.
Sentant son érection sous lui, il bougea légèrement le bassin pour l’exciter davantage, avant de se laisser glisser du fauteuil souplement.
Au passage, il attrapa sa canette pour en boire un peu, avant de faire un clin d’œil de diablotin au jeune homme.

- Ce truc là, ne te gêne pas ? demanda-t-il d’une façon purement rhétorique en promenant sa main sur la jambe du pantalon du garçon.

Puis il entreprit de déboutonner le pantalon de son partenaire de jeu, avant de caresser doucement son entrejambe.

- Tu veux que je te fasse du bien ? s’enquit-il avec toujours cet éclat joyeux dans les yeux.

Il saisit alors son membre pour le prendre en bouche.

Il semblait apprécier mes caresses, si bien, qu'a mon plus grand plaisir, me mordilla le cou. Le petit chat qui ronronnait a envie de jouer on dirait... Il se mit alors à bouger du bassin, stimulant ma virilité, il me chauffe ma parole ! J'aime ça ! Je plaçais mes mains autour de ses hanches, le maintenant confortablement sur moi. Il bu une gorgée de sa bière avant de me faire un clin d'oeil, pour toute réponse, je lui léchais le bout des lèvres, savourant le goût de la bière présente sur celles-ci.

- Ce truc là, ne te gêne pas ?

Je n'eu pas le temps de répondre qu'il s'attaquait à la zone de tous les dangers. Mon pantalon fut vite ouvert et mon sexe fut vite caressé... Je penchais la tête en arrière, plus que satisfait de la situation.

- Tu veux que je te fasse du bien ?

« Qui pourrais bien refuser une offre pareille ? »

Dis-je avant de retenir un cri. Il était déjà entrain de me sucer. Wah c'est le rêve ! Je caressais ses cheveux en gémissant, y a t-il quelque chose de plus agréable dans ce monde ? Il fait ça bien dit donc, mais qu'il n'y aille pas trop fort, je tiens à me conserver pour la suite. Comme s'il m'avait entendu, il s'arrêtait et me regardait droit dans les yeux. Je me levais et lui enlevais son pantalon. A mon tour ! Je me mis à genoux et pris son sexe en bouche. Je commençais des mouvements de va-et-viens, tout caressant ses fesses de mes mains. Un de mes doigts s'aventurait près de la zone interdite...

Reiji jouait avec le sexe de son partenaire de ce soir. Sa langue titillait le bout de son membre, avant de lui prodiguer de savantes caresses. On pouvait dire qu’il savait s’y prendre pour ce qui était de donner du plaisir. Sentant qu’il allait un peu trop loin, il s’arrêta et se recula légèrement, avant de regarder dans les yeux Roman. Aucune trace de timidité dans ses gestes. Et surtout une lueur de défi dans son regard.
Défi que son compagnon ne manqua pas de relever.
Reiji poussa un gémissement quand il commença à le sucer. Un gémissement affreusement érotique. Ses doigts s’emmêlèrent dans les cheveux argentés, et il ferma les yeux.
Il le laissa jouer avec son corps comme il l’avait fait avec lui même quelques instants plus tôt.
Il se mordit la lèvre inférieure quand il introduit son doigt en lui.
Non, ca ne lui suffisait pas, ce qu’il désirait, c’était de le sentir à l’intérieur de lui, fort. Reiji désirait plus que tout au monde cette délicieuse douleur, qui le déchirait de l’intérieur.

- Pas la peine de faire ça, chuchota-t-il.

Il ne voulait pas qu’il le prépare. Cette délicate attention l’aurait empêché d’avoir mal, et Rei adorait mélanger la douleur et le sexe.
C’est pourquoi, il fit asseoir Roman, tout en l’embrassant passionément, avant de s’empaler directement sur son sexe.

- Han ! s'exclama-t-il, c'est bon...

Je le stimulais de mes doigts, prenant soin de lui d'une manière érotique. Il me murmura que ce n'était pas la peine. Est-il si impatient que ça ? Je m'arrêtais et souris, regardais son visage embelli par le désir. Il me fit alors m'asseoir, l'air décidé. Il m'embrassais avec fougue et j'y répondis avec grand plaisir. Je laissais échapper un cri de surprise en sentant son corps chaud s'emparer de mon sexe. Il cria lui aussi, me disant que c'était bon. Oh oui, ça l'est. Je posais les mains sur ses hanches, le soutenant, afin de l'aider dans ses mouvements. On gémissait simultanément, ce moment est tout bonnement incroyable. Tout ce plaisir si intense me rendait fou. Je caressais son corps fin, des tétons jusqu'à sa virilité. Je le masturbais au même rythme que notre rapport. Il me griffait légèrement et ça me plaisais, rien de tel qu'un peu de douleur mélangée avec la jouissance sexuelle. Je lui maintenais les fesses et les massant, les pinçant même par moment. Nos cris ressemblaient maintenant à des hurlements ou a des grognements. Je lui mordis le cou tout en donnant un grand coup de rein. Je me déversais en lui en fermant les yeux. Cela me fit rappeler qu'on n'avait pas mis la capote... Moi je suis sains, mais lui ? Je lui fais confiance, mais quand même, j'étais assez inquiet. Je l'embrassais pour dissiper mes doutes. On se regardait alors droit dans les yeux, reprenant notre souffle.

« Alors, tu as bien aimé ? »

On entendait alors le générique de fin du film. Je le collais contre moi et humais son parfum. Il est si joli, c'est sans doute un de mes meilleurs coups... Je lui proposais alors de boire ou manger quelque chose, personnellement, j'avais un peu faim après tout ce sport, mais qui c'est, ce n'est peut-être pas terminé...

Dieu que c’était bon ! Reiji était emporté dans cette douce frénésie. Les sensations qui stimulaient son corps lui vidaient totalement la tête. Pendant ces instants magiques, il oublia tout. Cette douleur insupportable qui tenaillait son cœur, ses remords, ses regrets, son sentiment de vide. Il était plongé dans cette chorégraphie qui liait deux corps, répondant à chaque coup de reins de son partenaire. Sa vision se brouillait sous l’effet du plaisir, et ce ne fut que lorsque Roman le mordit qu’il atteint la jouissance. Il poussa un cri en se libérant, avant de rester quelques secondes immobiles, attendant que son compagnon se retire.
Il haletait quand Roman l’embrassa. Et pendant quelques secondes, il eut vraiment l’air perdu. Comme si son masque de joie s’était soudainement fendillé. Après cet intense moment de plaisir, c’était comme s’il s’était pris un grand revers. En reprenant ses esprits, il avait repris son fardeau. Sa main se crispa légèrement sur l’épaule de Roman, puis il se reprit rapidement, et afficha un grand sourire :

- Oh que oui c’était bien.. ca donne même envie de recommencer, dit-il avec un son habituel ton amusé.

Il l’embrassa dans le cou et ajouta, sans se départir de son sourire :

- Surtout si tu promets de me mordre encore…

Il partit dans un rire particulièrement diablotin. Rei se releva ensuite doucement. Du sperme coulait le long de sa cuisse mais il ne s’en souciait guère. Il ne faisait pas très attention aux précautions et tout ça. Pour tout dire, il oubliait souvent les préservatifs. Mais jusqu’aujourdu’hui, tous ses tests s’étaient révélés négatifs, alors il ne se prenait pas la tête.

- Je veux bien manger un truc….un truc de sucré…après on le refait.

Il lui fit un clin d’œil.

Je sentis sa main se crisper. Je comprends, c'est le dur retour à la réalité après l'extase. Moi, je suis bien donc je n'ai pas de soucis de ce côté là, mais mon amant blond semble fragile sous ses apparences enjouées. Enfin, je n'ai remarqué cela pendant qu'une seconde vu que l'instant d'après il m'adressa un grand sourire. Il me répondit qu'il avait aimé et qu'il avait même bien envie de recommencer, j'en étais plus que ravi.

« Tout ce que tu veux mon chaton. »

Dis-je avant de l'embrasser doucement. Il se redressa ensuite en riant, entièrement nu. Joli spectacle pour moi... Il me dit ensuite qu'il voulait manger quelque chose de sucré. Je souris et me levais du fauteuil avec précaution. Je remis en vitesse mon boxer et me dirigeais vers la cuisine. Je sorti des fraises, les lavais et les plaçais dans deux bols, avec de la crème chantilly. Je revins à ses côtés et lui tendis un bol. Je dégustais avec plaisir, on s'échangeait parfois des fraises, se léchait et s'embrassait. Je me demandais alors s'il comptait passer la nuit ici ou s'il allait bientôt rentrer chez lui. Je le fixais, il venait de se mettre de la crème sur la joue, je la lui léchais avant de lui donner un baiser furtif.

« Alors, tu passes la nuit ici ou bien... ? »

Je ne connais pas son emploi du temps, ni s'il travaillait tôt demain. Moi, je devais juste aller en cours, qui, par chance, commençaient plus tard demain..

Reiji sourit quand il entendit Roman le surnommer affectueusement « chaton ». Il était le premier à utiliser ce terme, ses autres conquêtes devaient être bien trop saoules pour articuler plus d’une syllabe. Profitant de son absence, il s’essuya un peu, utilisant la salutaire boite de mouchoirs, avant d’enfiler lui aussi son boxer. Il ne peut s’empêcher de mater son partenaire qui se dirigeait vers la cuisine…Quelle silhouette parfaite…vraiment…il était gâté aujourd’hui.
Il claque une fois des mains, quand il aperçut ce qu’il avait apporté. Des fraises à la crème !

- Génial ! s’exclama-t-il. En plus d’être délicieux, ca a le mérite d’être sexy.

Toujours ce petit rire. Son malaise de tout à l’heure avait complètement disparu de son visage. Si seulement il pouvait l’être aussi de son âme…
Il adorait cette manière de flirter, le goût des lèvres de Roman se mélangeait à celui des fraises, il laissait couler un peu de crème exprès pour qu’il vienne le lécher.
La question qui suivit produisit un léger silence. Rei attrapa délicatement la main de cet homme si attirant, et se mit à sucer doucement son doigt pour le laver de la crème qu’il y avait dessus. Sans lâcher sa main, il répondit :

- Je veux bien te tenir compagnie cette nuit, chéri…

Il lui fit un clin d’œil coquin. Ce qu’il ne dirait pas par contre, c’est qu’avant l’aurore, il disparaîtrait sans rien dire. C’était dans sa nature. S’éclipser comme un rêve avant que ses partenaires ne se réveillent.

- Une douche, ca te dit?

Il avait eu l'air si satisfait quand j'apportais notre repas. Il répondit à ma question après des flirts envoûtant, et après m'avoir sucer les doigts, récupérant la crème du bout de la langue. Il acceptais de rester dormir dans mes bras. J'en étais ravi, bien que je savais qu'il y avaient mes cours et qu'il fallait que travaille. Il me proposa ensuite de prendre une douche. L'idée me plut, pour réponse j'ouvris la porte de la salle de bain et le fis entrer. Je fis ensuite couler l'eau à fin qu'elle soit déjà bien chaude lorsqu'on entrera dans la douche. Je préparais des serviettes et du gel douche et retirais mon boxer. Je pris Reiji dans mes bras, ma virilité déjà au garde à vous contre lui. L'eau était à point, je me glissais dans la douche et lui fis signe de me rejoindre. Il ôta son fin vêtement et vint sous l'eau et tout contre moi. On s'embrassais et se lavais mutuellement. Je faisais glisser le gel sur sa peau douce, le caressant au passage. Je le masturbais alors doucement, le gel faisant office de lubrifiant. Un doigt se glissa ensuite dans son intimité. J'avais de nouveau envie, il me rend fou, et il va en subir les conséquences... Je le soulevais du sol, passant ses jambes autour de ma taille et l'appuyais contre la vitre de la douche. J'entrais d'un coup de bassin assez brusque, je m'excusais et l'embrassais tendrement. J'avais remarqué qu'il aimait avoir des sensations de douleurs combinées au sexe, mais je ne voulais pas le faire souffrir pour autant. Je lui demandais si ça allait, si je pouvais bouger.

Reiji suivit docilement Roman à la salle de bains. Quelle bonheur de se retrouver sous un jet d’eau chaude ! Il s’y coula tel un chat, tandis que ses yeux tombèrent sur l’érection visible de son compagnon. Il eut un sourire. Quelle soirée parfaite…un homme entreprenant à ses côtés, qui lui promettait des heures torrides..
Le jeune homme le trouvait vraiment bandant, il réagit rapidement à ses petites attentions, une chaleur diffuse commençant à se répandre dans son corps, tandis qu’ils s’étreignaient.
Quand Roman le plaqua contre la paroi, il laissa échappa un son étouffé. Il le pénétra avec rudesse, poussant le blond au summum de l’excitation. Rei aimait qu’on s’occupe de lui avec de la violence, et la douleur quand il le sentit en lui, lui fit monter le rouge aux joues. Il en voulait encore plus. Certes, tout le monde n’avait pas des tendances sado, alors Rei évitait de trop expliciter ses désirs et ses envies.

- Tu peux y aller, souffla-t-il à son oreille, enserrant sa taille de ses jambes.

Il lui mordilla l’oreille.

- Tu peux me faire tout ce que tu veux, tu sais…. N’hésites pas.

Une façon un peu cachée de lui dire qu’il avait l’habitude d’être la « chose » des autres.

Il me murmurait que je pouvais commencer. J'entamais alors mes mouvements sans aucune retenue. Je sais qu'il aime l'intense, toutes ses réactions le prouvent. Il me mordillait l'oreille, et je perdis le contrôle. Mes va-et-viens devenaient rapides, mes testicules claquaient contre ses fesses. Je ne retenais plus mes cris, le maintenant fermant par les hanches. Son visage était rouge, ses mis-clos, et sa bouche entrouverte, laissant échapper des gémissements très sonores. Il me disait de ne pas hésiter, hé bien là je crois que je dépasse mes limites, toutes les peurs de lui faire s'étaient dissipées. Pour toute cette nuit, il est à moi. La force et l'intensité nous empêcha de durer plus longtemps que la première fois. Nous atteignons l'orgasme ensemble. Je coupais l'eau et tendais une serviette à mon joli blond. Enfilant un peignoir, je me dirigeais vers la cuisine. Je fis ensuite chauffer l'eau pour le thé. Entre temps, je montrais ma chambre à mon amant. Je lui dis de déjà se mettre au lit et de s'installer confortablement. J'allais ensuite préparer le thé et l'apportais sur la table de nuit, tout près de mon charmant invité. Ce thé allait nous relaxer et nous redonner un peu d'énergie pour la suite. Je l'embrassais et lui tendis une tasse. Je ne lui avais pas demandé s'il aimait le thé... peut importe, le mien est excellent, il ne pourra que l'aimer. Je m'assis sur le bord du lit, une main sur sa cuisse et trempais mes lèvres dans ce doux breuvage chaud.

Reiji eut la joie de voir que son charmant compagnon laisse son désir prendre les commandes. Totalement soumis à ses mains qui le maintenaient fermement, il se sentit remué de l’intérieur avec délice. Il laissait libre court à ses gémissements pas très catholiques. Dommage que cela ne dure pas plus longtemps….De nouveau le bonheur total, la plénitude, et la retombée. Rei sortit de la douche à la suite de Roman, et attrapa la serviette qu’il lui tendait avant de l’enrouler rapidement autour de sa taille. Il se mit au lit, très obéissant, s’allongeant, tout en regardant le plafond. Une journée plutôt bien remplie…A cette idée, un sourire étira ses lèvres. Ca n’avait rien d’un sourire joyeux. Juste son sourire automatique, à la Reiji, dont il avait le secret. Quand Roman revient avec un thé, il garda son sourire pour lancer :

- Merci, tu es un ange !

Tout cela avec son ton enjoué, si parfait. Il le laissa poser sa main sur sa cuisse sans rien dire. Il but un peu de thé. Cette boisson lui convenait tout à fait. Puis, il dit doucement :

- J’ai l’impression que c’est le moment pour que tu me parles un peu de toi ?

Comme une vielle habitude qui s’installait, faire l’amour, parler un peu, puis disparaître comme une ombre. Reiji agissait en pilote automatique…Ce Roman, saura-t-il le repérer ou serait il comme tous les autres, aveuglé par sa bonne humeur contagieuse ?

(pardon pardon, du temps de réponse, j'ai énormément de travail en ce moment, j'ai du mal ><)

Mon invité me remercia d'un surnom affectueux. Un ange ? Moi ? Je fais pourtant beaucoup de choses pas très catholiques... Ca venir de mon extrême gentillesse. Je tapotais sa cuisse de ma main presque comme par automatisme. Ce silence est gênant, je n'ai pas l'habitude des cas comme ça. En général c'est : sympathie, sexe, et au revoir. Et puis je suis triste aussi, j'ai envie d'avoir une vraie relation, mais cela ne se produit jamais. Faire semblant de ne pas souffrir est quelque chose de ... invivable parfois. Je me détendis en entendant le son de sa voix.
Parler de moi ? Voila un truc qu'on ne m'a encore jamais demandé. Je souris même si je me sens largué.

«Il n'y a pas grand chose à dire sur moi... J'étudie la psychologie. Heu... Je suis gay.»

Je me mis à rire, hé oui ma vie se résume à ça... ou pas.

«Et j'ai toujours souffert en amour, je m'attache trop vite.»

Ma voix tremblait légèrement, je n'ai pas réussi à le cacher. Honteux je fixais alors mes pieds, incapable de croiser son regard. Je dois être pitoyable. Je me levais alors et m'en allais ranger dans le lave-vaisselle les tasses de thé. Je respirais alors un grand coup et sursautais en sentant la présence de Reiji derrière moi.

(c'est pas grave, pas de soucis ^^)

Reiji écoutait attentivement le jeune homme. Ce n’était pas parce qu’il affectait une légèreté de façade qu’il était complètement débile. Il savait bien écouter et retenir. Il accentua son sourire quand il entendit son partenaire dire « je suis gay ». Cela sonnait comme un coming out. Coming out que Reiji n’avait jamais pensé à faire…d’ailleurs qu’il n’avait pas besoin de faire.. .Son attitude avait toujours été plus explicite au travail, et puis ses parents décédés, il n’avait aucun proche à qui il devait faire cette sortie du placard.

- La psycho…whaoouh…laissa échapper dans un souffle Reiji juste pour lui même.

Il avait en grand estime ceux qui pouvaient poursuivre leurs études supérieures. Pas qu’il en eut envie…le bricolage électronique lui convenait parfaitement, mais parce qu’il avait l’impression que ce type de personnes accédaient à des sphères inconnues.
Reiji n’eut pas le temps d’approfondir sa réflexion déjà, Roman poursuivait.

«Et j'ai toujours souffert en amour, je m'attache trop vite.»

Le blond ne réagit pas. Physiquement du moins. Alors qu’il ressentait plutôt de la surprise que ce jeune homme lui révèle ça d’un coup, alors qu’ils venaient à peine de se rencontrer.
Roman fuyait son regard et finit par s’enfuir tout court. Reiji fronça les sourcils. Il avait perçu sa souffrance…et si il y avait une chose que pouvait bien comprendre Reiji c’était la souffrance. Celle qui en quittait pas son âme une seule minute de son existence. Il emboita le pas de Roman, avant de se mettre dans son dos et l’enlacer gentiment. Avec douceur. Comme pour le consoler. Il déposa un baiser sur sa nuque.

- Je suis sur que tu trouveras un jour quelqu’un qui t’aimeras, autant que tu l’aime.

Il resta contre lui un moment. Un enfant innocent comme lui ne pouvait pas rester seul, cela n’aurait pas été juste. Il n’était pas comme lui. Reiji était persuadé que lui méritait très bien sa souffrance.

Il avait eu l'air comme impressionné quand j'ai annoncé mes études. Moi, je trouvais ça banal pourtant, les études, ça permet juste de mieux vivre par après, point. Je me sentais tout à coup déprimé, je n'ai plus goût à rien et c'est étrange, j'ai pourtant un joli garçon près de moi, mais pourtant, je n'en profite pas. J'étais fixé debout, ne bougeant plus, quand je sentis des bras m'enlacer. Reiji me câlinait. C'est la première fois qu'on me fait ce câlin là. Je souris, comme apaisé. Il me murmura alors quelque chose de beau, j'ai eu les larmes aux yeux, mais j'ai tout de même réussi à les cacher, enfin je crois. Je ne peux pas me plaindre, j'ai peut-être des déboires amoureuses, mais je n'ai pas connu des cas graves, beaucoup de personnes souffrent beaucoup plus que moi, c'est égoïste ce que je fais, il faut que je me ressaisisse. Je me raclais la gorge, un peu gêné par la situation. Je me retournais et embrassais Reiji sur la joue.

«Ca va mieux... Dis-je peux sûr de moi. Je vais préparer notre lit.»

Je m'en allais dans la chambre mettre des draps propres et rangeais bien tout comme il faut. Je rejoins ensuite le petit blond qui attendait sagement sur le canapé. Je souris, je commençais à me sentir réellement mieux, j'avais réfléchi pendant la tâche ménagère. Je suis même de nouveau d'attaque au cas où mon invité voudrait encore jouer un peu. Je me rendis compte qu'il m'avait attendu, seul. Je suis un mauvais hôte, j'ai fais mon martyr puis je me suis isolé.

«Excuse-moi, dis-je en le serrant contre moi.»

C'est vrai, j'ai mal choisi mon moment pour me faire du soucis et me remettre en question. Maintenant c'est décidé, je tomberais amoureux de la personne qui m'aimera en premier, et qui me l'avoue, alors je serais à lui, et rien qu'à lui.

Reiji sentit que Roman était très ému, dans ses bras. Lui même était un peu troublé par cette situation. Ca ne lui était jamais arrivé ! De devoir consoler quelqu’un, rassurer quelqu’un…pas que c’était désagréable…C’était juste déroutant…De devoir présenter autre chose que de la légèreté, des sourires, et des blagues à ne plus en finir. C’était comme si son masque n’était pas suffisant face à ce genre de situation, qu’il ait montré une partie de son vrai lui. Heureusement, Roman sembla ne pas tarder à se sentir mieux. Rei soupira en le regardant partir vers la chambre, soulagé...Il n’avait pas l’habitude qu’on se sente malheureux en sa présence, en général, ceux qui le côtoyaient étaient énervés, parce qu’ils les agaçaient à leur faire perdre la tête, soit ils s’amusaient avec lui, soit ils….hum…pas de commentaire…
En attendant le jeune homme, Reiji se remit à contempler le salon, tout en s’installant sur le canapé. L’attitude du jeune homme l’avait fait plongé dans une douce mélancolie. Pensivement, il effleura son tatouage sur l’omoplate du bout des doigts. Tant de souvenirs par ce simple geste…
Mais quand Roman revint le voir, ce fut comme si la scène précédente n’avait servi à rien, il remit son masque souriant et joueur, quittant l’expression de malaise précédemment. Il se serra contre lui gentiment.

- Ce n’est pas grave, répondit-il avant de l’attirer vers la chambre pour qu’il s’allonge auprès de lui.

Le blond aimait bien rester contre lui ainsi, laissant ses mains baladeuses redécouvrir son torse. C’était ce qui le rassurait le plus, la chaleur d’un être humain. Doucement, il se pencha pour l’embrasser, glissant pour se retrouver au dessus de lui.

- Tu as besoin d’être consolé ? susurra-t-il ses yeux pétillants d’une bonne humeur feinte.

Mon invité avait l'air d'avoir été touché, ému par ma mélancolie soudaine. A mon retour, je lui souriais, et il fit de même, comme si le chagrin c'était envolé. Je connais pas grand chose de lui, c'est vrai, mais il me rassure par sa présence. C'est ce qui compte. Il venait m'enlacer chaleureusement, je le serrai en fermant les yeux, quoi de plus agréable qu'une douce étreinte affectueuse ? Il m'attirait ensuite à le suivre vers ma chambre, me prenant par la main. On s'allongea sur le lit, et instinctivement, le petit blond posa sa tête sur mon torse. Par moment, je sentais ses doigts me parcourir, alors à ces moments là, je soupirais d'aise. Et puis il m'embrassait, mon coeur se gonflait alors d'un sentiment nouveau. Un sentiment dont j'avais l'impression d'avoir déjà ressenti, mais qui semblait pourtant bien différent. Il se retrouva au dessus de moi, nos regards se croisaient et nos corps se touchaient. Je posais mes mains de chaque côté de son visage, attendri par ce contact langoureux.

«Oui, terriblement.»

Je l'attirais vers mon visage, effleurais ses lèvres, avant d'en prendre possession. J'aime ses yeux brûlant d'une lueur coquine. Je commençais à le dévêtir, caressais sa peau peu à peu découverte. Je suis perdu par tant d'émotions, mais je peux déjà dire que je suis amoureux de son corps.

Petite vie de Roman / RP Roman-Reiji *yaoi* [Terminé]

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